Comment les universités devraient réagir aux manifestations pro-palestiniennes

Publié: 2024-06-05

La liberté d'expression est un droit constitutionnel fondamental. Cependant, lorsqu’il s’agit de manifestations, ce droit est souvent faussement associé au comportement de manifestants violents se livrant à des activités illégales.

Les manifestants pacifiques ne devraient jamais être tenus pour responsables des actions d’agitateurs violents se faisant passer pour des manifestants.

Dans le même temps, les actions violentes et illégales au nom d’une cause politique ne peuvent pas se cacher derrière les protections du Premier Amendement.

Les récentes manifestations pro-palestiniennes sur les campus universitaires et au-delà ont conduit à de violentes attaques, au blocage de routes, de ponts et d’aéroports, à l’annulation de cours et de remises de diplômes et à l’arrêt des activités sur les campus de dizaines de grandes universités.

Ces actes ne peuvent être tolérés, et les campus ne devraient pas non plus les récompenser en cédant aux demandes formulées. Cependant, les campus doivent reconnaître leur obligation de protéger la liberté d’expression, même si les propos peuvent être offensants.

Les universités américaines sont confrontées à un dilemme majeur : doivent-elles céder aux militants étudiants et fermer le campus ou écouter les donateurs des universités et expulser ces étudiants ?

La liberté d'expression ne doit pas nécessairement se terminer par la violence ou la fermeture d'une université ; les collèges peuvent répondre aux manifestations pro-palestiniennes avec les résolutions ci-dessous :

Zones de liberté d'expression dans les principaux lieux

Foule tenant des drapeaux palestiniens lors d’une manifestation.
Image : Pexels

Les deux parties méritent d’exprimer pacifiquement leurs points de vue dans des lieux universitaires importants, tels que les entrées des campus, les bâtiments administratifs importants et d’autres lieux clés.

Toutefois, ils ne peuvent pas le faire d’une manière qui perturbe le fonctionnement du campus, notamment en bloquant les routes ou l’accès aux bâtiments.

Le contenu du discours est sans importance. Les manifestants pro-palestiniens et pro-israéliens méritent que leur voix soit entendue de manière légale et pacifique.

Les autorités du campus doivent informer tout le monde que les deux parties peuvent exprimer leurs opinions sur la question en toute sécurité sans s'engager dans des actions violentes.

Tolérance zéro face à la violence

Les actes violents commis par des étudiants manifestants ne devraient jamais être tolérés car ils violent les droits des passants innocents et du grand public. Toute forme de violence, y compris le harcèlement, les attaques et les menaces, est inacceptable.

Il est intolérable que des étudiants juifs soient harcelés, comme ils l’ont été par des manifestants pro-palestiniens. Il est également inapproprié que des étudiants portant des accessoires palestiniens soient menacés ou pris pour cible.

Les collèges peuvent répondre à cette préoccupation en arrêtant toute personne commettant des actes de violence, quelles qu'en soient les motivations.

De plus, les autorités universitaires doivent informer le corps étudiant que quiconque menace, attaque ou harcèle des manifestants légaux sera puni. Les sanctions peuvent inclure des arrestations et des expulsions.

Pas de punition collective

Gros plan des mains menottées sous une lumière bleue.
Image : Pexels

Lorsqu’un élève détruit des biens ou commet un acte de violence, il doit être puni individuellement. Il n'est pas approprié de recourir à la punition collective pour résoudre ce problème.

Un groupe de manifestants ne devrait pas être tenu pour responsable simplement parce que certains de ses membres se sont livrés à des actes illégaux.

Les châtiments collectifs vont à l’encontre du huitième amendement interdisant les châtiments cruels et inhabituels et vont également à l’encontre du principe d’action individuelle, principe fondamental d’une société démocratique.

Conséquences pour les élèves qui manquent des cours

Les étudiants militants doivent être autorisés à faire entendre leurs opinions sur Israël/Palestine sans annuler les cours.

Tout élève qui saute des cours ou perturbe les autres élèves en raison des manifestations doit être discipliné ou puni de la même manière qu'il le serait s'il sautait les cours pour aller à la plage.

L'université a le droit d'expulser un étudiant qui continue de manifester et de sécher des cours.

Les collèges doivent agir rapidement

Les manifestations doivent être autorisées à se dérouler de manière légale, non perturbatrice et pacifique. Même si le nombre de manifestants pro-israéliens est moindre, ils doivent bénéficier des mêmes droits.

Ils doivent exprimer pacifiquement leurs pensées ou leurs opinions sans être intimidés. Lorsque des manifestants violent les droits d'autrui par la violence ou le harcèlement, les universités doivent réagir rapidement.

Ils doivent prendre des mesures raisonnables pour empêcher les militants étudiants de perturber les autres étudiants et de fermer le campus. Toutefois, les autorités doivent faire preuve de patience pour éviter une escalade des problèmes.

Sachez que la liberté d'expression n'est pas de l'intimidation (et l'intimidation n'est pas la liberté d'expression)

Des manifestants brandissant des drapeaux palestiniens dans une rue bondée la nuit.
Image : Pexels

Dans une culture de plus en plus dominée par ce que l’on appelle les « avertissements déclencheurs », il est essentiel de noter qu’exprimer un point de vue controversé, voire offensant, n’est pas la même chose que du harcèlement.

Cependant, la frontière est mince entre exprimer vos réflexions sur un sujet et diriger des pensées négatives ou des discours de haine contre une personne ou un étudiant en particulier.

Lorsqu’un élève spécifique est individuellement ciblé, insulté ou menacé, cela franchit une ligne claire et ne doit pas être toléré. Les étudiants coupables d'intimidation doivent être sanctionnés ou faire l'objet de poursuites si l'intimidation atteint un niveau plus inquiétant.

Les collèges doivent être cohérents

La cohérence est essentielle pour répondre efficacement aux manifestations pro-palestiniennes sur les campus.

Les manifestants pro-palestiniens ne doivent pas être traités différemment des manifestants pro-israéliens, des manifestants du BLM, des manifestants du MAGA et de tout autre manifestant, à condition que leurs actions soient licites et non violentes.

La première mesure qu’une université peut prendre est de publier une annonce détaillant les conséquences de la participation à des actes violents ou illégaux associés à toute forme de protestation.

Tous les étudiants doivent également être traités équitablement, quelles que soient leurs opinions politiques. La punition doit être basée sur les actes posés et non sur les paroles prononcées. Plus important encore, les universités doivent être cohérentes avec leurs règles à chaque fois.

Avez-vous des idées à ce sujet ? Écrivez-nous ci-dessous dans les commentaires ou portez la discussion sur notre Twitter ou Facebook.

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